vendredi 17 septembre 2010

Y'a de la lumière au bout du tunnel!!!

J'avais déjà entrepris des démarches auprès de notre travailleuse sociale pour avoir de l'aide sous plusieurs formes. Elle a envoyé notre candidature au clsc et une dame m'a téléphoné pour me poser un tas de questions pour pouvoir orienter notre cas au bon endroit. Je ne sais pas si j'aurais l'aide d'un psychologue comme j'aurais souhaiter. Je vais aller poser mes questions au psychologue de l'école au moins j'aurai mes réponses.
J'ai reçu hier le téléphone d'une auxilliaire familiale. Tout ce que je sais c'est qu'elle peut emmener les enfants au parc pendant une heure ou deux pour me donner un répit. Je devrais la rencontrer la semaine prochaine. Nous verrons si c'est bon pour nous.
Mardi matin dès que les bureaux ont ouvert, j'ai téléphoné chez le médecin pour avancer la date de son prochain rendez-vous. Je voulais éliminer le côté médical en premier et voir ensuite. La secrétaire m'a dit de passer à 16h30 parce qu'il y avait eu annulation. J'ai sauté sur l'occasion. Comme son médecin ne savait pas trop quoi me dire il m'a écrit une demande de consultation pour le pédiatre de la même clinique.
Donc, le lendemain je téléphone pour prendre rendez-vous avec le dit pédiatre. La secrétaire me dit de passer à 14h40 le jour même alors j'y vais. Un pédiatre super gentil, à l'écoute, de bon conseil...le pédiatre rêvé quoi!!! Il a dit que c'était impossible que ce soit psychologique puisqu'il n'a créer aucun lien avec sa mère biologique. Nous l'avons avec nous depuis sa naissance.
Il est presque certain que ce sont des reflux d'acidité. Il lui a prescrit du Prévacid...à prendre pendant 12 semaines. Nous commençons ce matin. On croise les doigts. Cela peut prendre un mois avant de voir les résultats alors je vous en reparlerai.

Merci pour tout les commentaires que vous m'avez laissé...c'est très enrichissant. Merci!!!

mardi 14 septembre 2010

Spécification...

Après avoir lu le commentaire de Bolnuuk, je me suis rendue compte que je m'étais mal exprimée. Oui, je suis déçue de ne pas trouver ça aussi facile. Déçue de penser à tout abandonner, mais je ne veux pas abandonner. Nous avons décidé de lui donner la famille qu'il n'aurait jamais et nous voulons y arriver. Présentement on s'arrache les cheveux de sur la tête en se demandant si notre décision était la bonne, mais pas question de jeter l'éponge si vite.

Oui, j'ai besoin de soutien. De l'aide pour comprendre ce petit bonhomme pas mal compliqué et de l'aide pour créer un lien entre nous presque aussi fort que celui que nous avons avec nos enfants biologiques. Personne autour n'a vécu situation semblable...pas même une adoption régulière. De l'aide en général.

Merci à toi Bolnuuk de m'avoir ouvert les yeux et de me permettre de mettre les bons mots sur mes émotions qui sont, en ce moment, aussi compliquée que le petit loup. :)

lundi 13 septembre 2010

Au secours!!!

Je retire ce que j'ai dit quand je parlais de l'écriture thérapeutique...mon problème est trop important, j'ai besoin de vos commentaires et de vos conseils. Voici le texte que j'avais écrit il y a quelques temps. Je trouve ça difficile...trop difficile. Je ne veux pas laisser tomber aussi facilement, mais je ne sais pas non plus comment faire pour passer au travers.

Oublions le fait que c'est très exigeant mentalement de devoir fréquenter régulièrement mon beau-frère, sa conjointe et la famille de celle-ci. Oublions les dépenses supplémentaires pour notre famille. Il n'en reste pas moins que c'est un bébé très difficile et que je n'ai pas connu ça.

D'un bébé à l'autre le caractère s'améliorait. Mon premier a été, si on veut, le plus exigeant puisqu'il avait des coliques. Mon mari le soulageait très vite alors les pleurs cessaient rapidement. En dehors de ça, c'était un bébé calme et joyeux. Mon deuxième encore plus et ainsi de suite jusqu'à ma dernière qui est un rayon de soleil sur deux pattes.

Bébé Alexis, lui, est un bébé qui a des coliques. Moins maintenant mais...Qui pleure très souvent et très fort. Si fort que s'en est agressant. Je sais bien que le détachement maternel subit à la naissance doit avoir affecté son affectivité mais de savoir ça ne me donne pas nécessairement la force d'y arriver. Il pleure pour tout. Il n'est jamais réveiller à regarder autour de lui ou très peu. Il pleure lorsque je change sa couche, donne son bain, l'habille...toujours. Tellement que lorsque je change sa couche et qu'il ne pleure pas j'ai envie de le crier sur tous les toits.

Mes autres enfants, aux boires de nuit, buvaient et se rendormaient aussitôt la couche changée. Lui, il pleure en général pendant plusieurs minutes. (voire heures il y a une semaine à peine) Il pleure si fort que je m'éloigne à l'autre bout de la maison car je suis à bout.

Je pleure sans arrêt, je suis irritable et ma famille...celle que j'ai construite avec mon mari...en paie le prix. SPM à longueur de semaine...la joie quoi!!! Ce n'est pas ce que je pensais et encore moins souhaitait. Je pensais qu'il s'agissait seulement de lui donner ce que j'ai donné aux miens car il n'aurait pas ça, mais non, ce n'est pas assez. Je pensais que les seules contraintes étaient de devoir quelque chose aux parents et à la DPJ, j'étais loin de m'imaginer que j'aurais autant de mal avec le bébé. Le sentiment qui m'habite (sentiment affreusement laid) est celui du désespoir et de l'amertume. Je trouve que le sacrifice est très gros et que ma récompense pour l'instant est de me briser à petits feux. Il n'y a pas de positif à tout ça car je n'ai même pas l'impression qu'il est bien avec nous puisqu'il semble toujours insatisfait. L'attachement est difficile à faire...je m'en veux pour ça. Pour mon mari c'est pareil et même pire je pense.

Je ne sais plus quoi faire, je n'ai pas de ressources...j'ai mal. Je ne veux pas jeter l'éponge...mais quoi faire???

vendredi 10 septembre 2010

Peur de ma vie...

Nous sommes allés, dimanche dernier, au festival des mongolfières de Gatineau. La journée s'était parfaitement déroulée jusqu'à ce que, la nuit tombée, nous perdons notre 3e. Il s'est éloigné ou est resté sur place (dans la lune) on ne saura jamais. Peu importe le pourquoi et le comment...le fait est que nous avons eu la peur de notre vie. J'ai tellement pleuré lorsque je l'ai retrouvé auprès de merveilleux bénévoles. Les gens sur le site sont attentionnés et plein de compassion. Je les remercie d'avoir su nous rassurer tous. Je peux vous dire que la prochaine fois nous serons attachés les uns aux autres.

Photo prise avant la panique.

vendredi 3 septembre 2010

Thérapeutique l'écriture!

Il y a environ une semaine, j'ai écris un long texte destiné à mon blog car j'avais besoin de parler. En pleine nuit, remplie de désespoir, j'ai écrit et encore écrit.

Finalement les jours ont passé et je n'ai jamais pris le temps de venir poster mon texte. Je le trouvais dur et triste...je n'étais pas certaine de le vouloir publier. J'ai repoussé la date encore une fois et finalement je me suis aperçue qu'il n'était plus d'actualité puisque je me sentais beaucoup mieux. Comme quoi l'écriture en elle-même est parfois bénéfique. Pas nécessairement besoin d'être lu. Par contre, au moment où j'ai écris ce texte, j'aurais vraiment eu besoin de réconfort. Quoi qu'il en soit, maintenant je vais mieux. La vie semble vouloir me donner une chance. :)