jeudi 19 août 2010

Ouf!!!

Voilà un mot qui est revenu à quelques reprises dans vos commentaires. Ouf!

Je me dis la même chose bien souvent. Décider de prendre notre neveu n'a pas été chose facile. Surtout que j'avais pas mal fait mon deuil de maternité. Le gars "là-haut" m'a envoyé une belle petite puce pour m'aider à conclure...et voilà qu'il met sur ma route un petit bonhomme qui n'a pas à payer pour le manque de jugement de ses parents.

Nous ne pouvions nous résoudre à envoyer ce petit au loin sans jamais le connaître. Mes beaux-parents étaient prêts à le prendre mais nous trouvions qu'ils avaient assez donné dans leur vie. De plus, nous sommes encore dedans comme on dit.

Dans cette décision il fallait penser à plein de choses. Le fait que je n'avais plus mes vêtements de bébé garçon (donnés il y a moins d'un an), ma petite qui perd sa place de bébé, le manque de chambre, notre camion huit passagers est aussi le plus vieux, l'engagement face à ce petit, les visites des parents, accepter les grands-parents maternels, etc. Soit dit en passant, nous ne sommes pas très heureux d'avoir des contacts avec les parents et les grands-parents maternels car ils sont très spéciaux. Ils s'écoutent parler sans s'intéresser aux autres, sont impolis et manquent de savoir vivre en plus d'être extrêmement envahissants.

Maintenant que nous l'avons avec nous ça va pas si mal. Si je dis pas si mal, c'est qu'il est un peu difficile. J'ai été gâtée d'avoir des bébés faciles, calmes et faciles à comprendre. Maintenant c'est autre chose. Il pleure beaucoup et très fort (difficile pour mes oreilles sensibles). Il pleure pour des coliques (surtout le soir) et sinon je ne sais pas trop pourquoi. Il aime se faire prendre, mais je ne peux pas le porter sans arrêt. Je cours toute la journée et avec ma doudoune qui a seulement 10 mois de plus je ne peux pas. Je manque de sommeil...je ne pensais pas qu'on pouvait vire un post-partum sans avoir accouché. Je pleure comme une madeleine en plein milieu de la nuit (pas toutes les nuits heureusement).

Je m'encourage en me disant que ça ne va durer qu'un temps, que bientôt il fera ses nuits et qu'il sera plus calme dans le jour aussi. Un temps...peu de temps je l'espère. Ça a l'air sans coeur à dire, mais c'est dans ces moments de découragement que je me rend compte de la différence...pendant une fraction de seconde je me dis "j'aurais dû dire non". Heureusement cela ne dure qu'une fraction de seconde...ça fait mal des pensées comme ça. Plusieurs personnes me disent que ce geste sera récompenser...je le souhaite très fort car pour l'instant ce n'est pas facile de tout donné en sachant que ses parents s'en lave les mains en se vantant d'avoir fait trois enfants. ARRRGGHH!!!!

Désolée pour un post de chialage, mais ça me fait énormément de bien.

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